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mardi 25 octobre 2016

D'Istanbul à New York City, et le Fantôme de l'Opéra !



Arriverai-je ou non à assister à la représentation du Fantôme de l'Opéra ? Suspense haletant toute la journée...


Début de journée à Istanbul 

Ramada Hotel, Istanbul
Hier soir, dans ma chambre du Ramada,  j'ai compensé la panne de mon écran dans l'avion en regardant, à la télé de ma chambre d'hôtel, un jeu sur une chaîne turque (débile), un documentaire en anglais sur Wildlife, et un film ancien de Molinaro sur TV5 MondeLe dos au mur,  avec Gérard Oury et Jeanne Moreau. Un film noir dans tous les sens du terme, un régal.
Le buffet petit déjeuner du Ramada est très varié, quoique majoritairement turc et donc salé. Je me compose une assiette turco- américano- européenne et déjeune avec un couple d'Estoniens relocalisés comme moi par Turkish. Je recroise aussi Ahmed, un Yéménite expatrié au Canada, avec qui j'ai papoté hier soir.
La navette a une demi-heure de retard, ce qui commence à faire monter l'adrénaline. En fait,  très mystérieusement, la circulation est plus dense qu'hier soir,  et cependant nous ne mettons que la moitié du temps pour rejoindre l'aéroport.
Les bouchons du matin, sur le chemin de l'aéroport Atatürk.


Istanbul, aéroport Atatürk

Istanbul, aéroport Atatürk

Istanbul, aéroport Atatürk

Istanbul, aéroport Atatürk
A Istanbul, on prend l'affaire au sérieux. Les bagages sont vérifiés trois fois,  en comptant la fouille spéciale pour les USA, et la carte d'embarquement contrôlée cinq fois. Comme d'habitude, carte d'embarquement et passeport finissent décorés de multiples petits autocollants après que j'ai répondu aux interrogatoires détaillés.

Transport, suite 

Avec un peu de retard,  nous embarquons dans ce Boeing 777 aux curieux éclairages changeant sans cesse de couleur.
Un peu de bleu-vert ?
 Les repas sont les mêmes que ceux que j'avais eus en février. De bonne qualité, il n'y a rien à dire, c'est un point fort de Turkish. 






Tenté par une présentation alléchante, je regarde un film bien peu réussi, Edge of Winter, et un second que j'abandonne rapidement. Je discute un peu avec mon voisin bangladeshi qui rend visite à sa famille avant de faire un somme.
Au réveil, je regarde un des derniers Harry Potter, extrêmement noir.
L'arrivée au JFK Border est l'occasion d'employer les machines d'enregistrement, avec lesquelles j'avais entretenu une relation assez difficile en février dernier. Eh bien, c'est reparti pour un tour,  et il me faut plusieurs appareils avant d'en trouver un qui accepte de scanner mes empreintes digitales et de me prendre en photo.
Je dépanne deux  Italiens qui ne savent comment rallier Manhattan et un Français perdu avec une Metrocard périmée.
Les distributeurs automatiques de Metrocard sont en dysfonctionnement : ils ne prennent pas les billets et refusent ma carte visa. La dame flegmatique du guichet n'est d'aucun secours. J'extirpe donc la seconde carte du fond du sac et ça finit par fonctionner après plusieurs essais. Mais cette affaire m'a fait perdre du temps ! En plus, je n'ai pas de réseau et je dois envoyer un SMS à mon hôte. Là encore, les choses s'arrangent : il est à l'hôpital mais s'est arrangé pour qu'un de ses amis fasse le check-in. Et, pour une fois,  le métro sur la ligne E est assez rapide.
Au bout de plusieurs séjours dans Hell's Kitchen, je connais le quartier. Je file donc directement à mon logement,  dans le même bloc que les fois précédentes, et retrouve Dani qui m'explique le fonctionnement des clefs, la Wifi, etc. Je pose mes bagages sans les ouvrir et m'empresse de gagner le Majestic Theatre.

The Phantom of the Opera (Andrew Lloyd Webber)

Ce n'est pas trop mal, la représentation n'a commencé que depuis 15 mn.
Je vois donc un spectacle mythique,  The Phantom of the Opera, donné depuis des années dans la même salle, très adaptée à la représentation : le lustre et le médaillon sont mobiles et bougent dans le spectacle. 
Majestic Theatre

Majestic Theatre

Le show est vraiment rodé, avec des décors parfois spectaculaires, des costumes à foison.
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The Phantom of the Opera,acte I

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The Phantom of the Opera,"Masquerade"


Les interprètes ont des voix marquées "comédie musicale"  et sont vraiment engagés. Je craignais beaucoup plus de routine ou de fatigue, d'autant plus que la partition est bien exigeante.
The Phantom of the Opera, saluts

Séance signatures à la sortie.

James Barbour, le Fantôme

Ali Ewoldt

Jordan Donica

Puis traditionnelle pizza sur le chemin de retour, et il ne reste plus qu'à déballer les affaires,  terminer le blog et prendre une douche franchement méritée.

2 commentaires:

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